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QU'EST-CE QUE L'HOMME ?
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A travers les siècles les penseurs ont été troublés par les graves problèmes suivants: Qu'est-ce que l'homme? A-t-il une âme immortelle? Quelle est sa destinée? Les savants et les médecins et les théologiens s'efforcèrent de donner à ces questions une réponse satisfaisante. Les savants et les médecins n'ont trouvé en l'homme rien d'immortel, nul indice qu'il posséderait une âme immortelle. Aussi concluent-ils que son organisme plus complexe et plus riche en facultés précieuses qu'aucun autre, n'est que la forme la plus élevée de la vie animale. Les conducteurs religieux lui donnent une âme immortelle qui le différencie nettement des créatures inférieures. Selon eux, l'âme serait la partie immortelle, immatérielle et spirituelle de l'homme. Ces questions importantes sont ici examinées pour que nous puissions les résoudre avec la Parole de Dieu. Si certains y répondent en se fondant sur l'opinion et des livres écrits par des hommes, leurs conclusions ne seront exactes que si ces pensées et ces exposés sont confirmés par la Parole de Dieu. Puisqu'il nous faut des réponses exactes, nous citerons la Bible comme étant la seule autorité en la matière. Le même psalmiste pose aussi à Dieu cette question, et y répond comme suit: « Qu'est-ce que l'homme pour que tu te souviennes de lui? Et le fils de l'homme, pour que tu prennes garde à lui? Tu l'as fait de peu inférieur à Dieu (aux anges, marge de Crampon), et tu l'as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les oeuvres de tes mains, tu as tout mis sous ses pieds, les brebis comme les boeufs, et les animaux des champs, les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. » (Psaume 8: 4-8) Selon l'apôtre Paul (voir Hébreux 2: 5-10), ces mots sont en réalité une prophétie s'appliquant au Fils de Dieu qui devint « le Christ Jésus homme », aussi appelé « le Fils de l'homme », et qui fut couronné de gloire et d'honneur dans les cieux. — Matthieu 16: 13, 27, 28; I Timothée 2: 5, 6. La Genèse décrit ainsi la création d'Adam: «Et l'Eternel Dieu forma l'homme, poussière du sol, et souffla dans ses narines une respiration de vie, et l'homme devint une âme vivante. » (2: 7, Darby) L'homme est donc de « la poussière du sol » animée par un souffle de vie, et ces deux éléments réunis constituent « une âme vivante », une créature appelée l'« homme ». Dans certaines versions de la Bible (celles des abbés Glaire & Vigouroux [catholique] et de Lausanne [protestante] par exemple) vous lirez au chapitre premier de la Genèse, versets 20 et 30, que les poissons, les oiseaux et autres animaux sont des créatures vivantes ou des « âmes vivantes », au même titre que l'homme. La déclaration des religionistes prétendant que l'homme a une âme immortelle qui le distingue des animaux n'est donc pas scripturale. Les Ecritures disent clairement que l'homme et la bête sont des âmes, et que la supériorité de l'homme réside seulement dans le fait qu'étant une créature d'un ordre supérieur, il a reçu à l'origine la domination sur toutes les autres espèces animales inférieures. (Ecclésiaste 3 : 18-21) Le premier homme, Adam, « a été fait âme vivante » (I Corinthiens 15: 45, Crampon), et nulle part il n'est dit qu'il lui a été donné une âme immortelle. L'âme est mortelle Est-il besoin de dire que l'âme ne pourrait mourir si elle était immortelle? Or un examen minutieux des Ecritures nous apprend que l'âme meurt. Voici en effet ce que Dieu dit: « Toutes les âmes sont à moi: l'âme du fils comme l'âme du père est à moi; l'âme qui pèche sera celle qui mourra. » — Ezéchiel 18: 4, Crampon. On sait que dans toute créature de chair circule du sang qui est sa vie. Parlant aux criminels qui étaient coupables d'avoir répandu le sang de malheureuses victimes, le prophète Jérémie écrivit: « Jusque sur les pans de tes vêtements on trouve le sang (des âmes, Glaire & Vigouroux) des pauvres innocents; tu ne les avait pas surpris en délit d'effraction, mais tu les as tués pour toutes ces choses. » (2: 34, Crampon) Le terme « âme » est donc employé pour « créature », et l'on trouve dans les Ecritures beaucoup d'exemples analogues de l'emploi de ce mot. Dans le livre du prophète Esaïe, chapitre 53, on trouve une prédiction des souffrances du Christ. Il y a là quelques applications du mot « âme » fort significatives. Voici ce passage biblique (versets 10 à 12) : « Il a plu à Jéhovah de le briser par la souffrance; mais quand son âme aura offert le sacrifice expiatoire, il verra une postérité, il prolongera ses jours, et le dessein de Jéhovah prospérera dans ses mains. A cause des souffrances de son âme, il verra et se rassasiera. Par sa connaissance le juste, mon Serviteur, justifiera beaucoup d'hommes, et lui-même se chargera de leurs iniquités. C'est pourquoi je lui donnerai sa part parmi les grands; il partagera le butin avec les forts. Parce qu'il a livré son âme à la mort et qu'il a été compté parmi les malfaiteurs; et lui-même a porté la faute de beaucoup, et il intercédera pour les pécheurs. » (Crampon) L'explication de la doctrine de la rançon montre qu'une âme (Adam) pécha, et que pour racheter la vie que l'homme avait perdue, il fallait qu'une autre âme (un autre homme) fût sacrifiée. En livrant son âme à la mort, Jésus paya la rançon pour le genre humain; et ce témoignage de l'Ecriture montre que l'homme Christ Jésus était mortel. Il ne possédait pas une âme immortelle, mais était une âme humaine et mourut comme telle. Les Ecritures grecques contiennent un passage où le mot « âme » est incontestablement employé pour parler du droit à la vie. Voici un exemple: « Ne craignez pas ceux qui peuvent tuer le corps et qui ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne. » (Matthieu 10: 28) Nous devons donc ne craindre que Dieu, car il peut, non seulement détruire le corps (la vie présente), mais aussi la vie future. La destruction dans la géhenne signifie une mort de laquelle il n'y a pas de résurrection pour une vie future en qualité d'âme. Immortalité Notre étude sur ce qu'est l'âme étant terminée, voyons ce que dit la Parole de Dieu de l'immortalité. Il a été prouvé que l'homme (l'âme humaine) est mortel. Qui donc possède l'immortalité? A qui sera-t-elle donnée? Les mots immortel et immortalité apparaissent six fois dans la Bible du roi Jacques. Examinons donc chacun des textes contenant l'une de ces expressions. Deux fois l'apôtre Paul parle de l'immortalité du Tout-Puissant. Il dit d'abord: « Au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles! Amen! » (I Timothée 1: 17) Et ensuite: « ...qui seul possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n'a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l'honneur et la puissance éternelle. Amen! » (I Timothée 6: 16) Jéhovah Dieu est donc le seul qui, ayant toujours été immortel, possède réellement l'immortalité. "Le chrétien véritable est invité à rechercher l'immortalité. « Dieu rendra à chacun selon ses œuvres: à ceux qui cherchent ... la gloire et l'honneur et l'incorruptibilité (l'immortalité, Segond et Crampon). » — Romains 2: 7, Darby. Parlant de 1'Eglise composée des chrétiens véritables qui seront reconnus dignes de participer à la première résurrection, l'apôtre Paul écrivit: « Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire. » (I Corinthiens 15: 53, 54, Segond et Crampon) Les membres de l'Eglise, jusqu'à leur résurrection, ne sont donc pas immortels. Le mot immortalité est mentionné pour la dernière fois dans le texte suivant: « qui a été manifesté maintenant par l'apparition de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l'immortalité par l'Eva-gile. » (II Timothée 1: 10) Les Ecritures montrent définitivement que l'immortalité appartenait à Jéhovah Dieu seul. Plus tard, Christ Jésus l'obtint comme récompense de sa fidélité. Elle est aussi donnée au même titre à ceux qui forment la vraie Eglise ou « corps de Christ ». L'immortalité n'est donc jamais innée, l'homme ne naît pas immortel. L'homme étant pécheur est voué, de ce fait, à la mort. Dieu avait dit à Adam parfait: « Mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (Genèse 2: 17) Adam viola ce commandement divin et entraîna avec lui toute l'humanité dans la mort. S'il n'avait pas péché, il aurait pu, quoique mortel, vivre toujours ici-bas et léguer à ses enfants la vie éternelle. On remarque qu'en prononçant la sentence de mort, Dieu en souligna la gravité, il dit: « en mourant, tu mourras. » (hébreu littéral) Rien n'indique que Dieu ne condamnait à mort que le corps d'Adam, tandis que son âme vivrait toujours. Voici le seul texte biblique affirmant que l'homme, malgré sa désobéissance, ne mourrait pas: « Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point;... » (Genèse 3: 4) On ne peut dire plus clairement que le serpent (le diable) est l'inventeur de l'immortalité inhérente à l'âme humaine. Cette doctrine est la principale imposture que Satan propagea à travers les âges pour égarer l'humanité et l'asservir aux religions qui toutes sont fondées sur cette prétention. En ce qui concerne la mort, la Bible ne fait aucune différence entre l'homme et l'animal. Il est écrit: « Car le sort des enfants des hommes est le sort de la bête: ils ont un même sort; comme l'un meurt, l'autre meurt aussi, il n'y a qu'un même souffle pour tous; l'avantage de l'homme sur la bête est nul, car tout est vanité. Tout va dans un même lieu; tout est sorti de la poussière, et tout retourne à la poussière. » — Ecclésiaste 3: 19, 20, Crampon. Parlant de la mort de l'homme, le psalmiste écrivit: « Son souffle s'en va, il retourne à sa poussière, et, ce même jour, ses desseins périssent », il devient inconscient. — Psaume 146: 1, Crampon. Les Ecritures montrent que l'homme pécheur est voué à la mort, mais elles apportent une consolante lueur d'espoir en disant: « Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 6: 23) Telle est brièvement résumée la véritable espérance. Tout homme qui se tourne vers Dieu par Jésus-Christ et lui obéit en recherchant la justice et l'humilité, pourra obtenir la vie éternelle. - Voir Sophonie 2:3. Les conclusions de la Biblie sur ce qu'est l'homme, sont les seules simples et logiques. Loin de nous les vaines philosophies humaines! On ne trouve que dans les Ecritures une solide et vivante espérance qui ne peut décevoir ceux qui cherchent sincèrement le Seigneur en s'efforçant de suivre le chemin tracé par lui. |