Le Héraut Du Royaume De Jéhovah
Le Héraut Du Royaume De Jéhovah
Que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
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L'association International Les Témoins de Jéhovah

Vérités Bibliques

 
LES FILS SPIRITUELS DE DIEU
 
A science des hommes ne peut pénétrer le secret de la première création de Dieu, mais ce mystère est maintenant révélé à ceux qui, à cause de leur crainte de l'Eternel, possèdent «la sagesse qui vient d'en haut». Les savants, laïques et religieux, confiants en leur intelligence et en celle d'autres hommes, se détournent de la source d'informations par excellence qu'est la parole de Dieu et rejettent son témoignage. En reniant ainsi l'auteur du saint Livre, ils se classent parmi les insensés. Les uns continuent à scruter le troublant infini avec des télescopes toujours plus perfectionnes. D'autres, munis de microscopes, explorent le petit monde, dit microcosme. Les paléontologistes de leur cote fouillent la terre pour y trouver des fossiles, mais c'est bien en vain qu'ils questionnent ces débris, ceux-ci ne leur révèlent point le mystère de leur origine, ni la cause de leur existence. Jamais ces inlassables chercheurs n'acquièrent la sagesse, et ne trouvent la vérité qui donne la vie. Ils restent les esclaves de leurs pensées, des hypothèses hasardeuses et des spéculations téméraires. Ils vont de déception en déception. Ceux qui croient les théories des pseudo-lumières des peuples, s'égarent dans des ténèbres toujours plus épaisses. L'humanité continue à combattre, à souffrir et à mourir, et le vieux monde court, à son insu, à une fin tragique.

Le Dieu omnipotent, dont la sagesse est infinie, créa la première de ses œuvres à une époque inconnue. Il peut également créer de nos jours un monde nouveau fondé, cette fois, sur la justice intégrale, et dans lequel les hommes qui le craignent et l'adorent en esprit et en vérité pourront vivre éternellement libres, dans la lumière, la paix et la joie. La première création est en rapport étroit et vital avec l'établissement de ce monde idéal tant espéré. Les hommes craignant Dieu et que ce problème préoccupe, ne se livrent donc pas à de vaines spéculations, et ne sont pas mûs par une curiosité malsaine. Leur indifférence, au contraire, serait anormale, car il est très naturel que l'homme désire comprendre ce que Dieu fit écrire pour lui, son devoir est même de faire des efforts dans ce sens. Au temps prévu, Jéhovah rend sa parole intelligible. La Bible dit: « Les choses cachées sont à l'Eternel, notre Dieu; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. » — Deutéronome 29: 29.

La première œuvre que Dieu créa ne fut pas, comme celles des hommes, le résultat très imparfait d'une série d'expériences décevantes, réalisées au cours d'une longue période de tâtonnements, mais bien un chef d'œuvre, sa meilleure création parfaite (jusqu'au jour où, il y a dix-neuf siècles, il exécuta une autre œuvre idéale), digne de porter le nom de son Auteur, car elle affirmait sa maîtrise, sa sagesse et sa science infinie. Aussi est-il seul digne de tous les éloges; c'est ce que fit Moise en ces termes: « Je veux proclamer le nom de Jéhovah: Rendez gloire à notre Dieu! Le Rocher, son œuvre est parfaite, car toutes ses voies sont justes; c'est un Dieu fidèle et sans iniquité; il est juste et droit. » (Deutéronome 32: 3, 4, Crampon) Toutes ses œuvres l'honorent et témoignent en sa faveur. En les scrutant pour les mieux connaître, on trouve la sagesse qui permet de comprendre la vérité. A propos de la suprématie des merveilles que Dieu fit, le Psalmiste écrivit: « Grandes sont les œuvres de Jéhovah; elles sont recherchées pour toutes les délices qu'elles procurent, son œuvre n'est que splendeur et magnificence, et sa justice subsiste à toujours... Les œuvres de ses mains sont vérité et justice, tous ses commandements sont immuables, affermis pour l'éternité, faits selon la vérité et la droiture. » — Psaume 111: 2, 3, 7, 8.

La première création de Dieu était vivante, intelligente et sage: « Car Jéhovah donne la sagesse, de sa bouche sortent la science et la prudence (la connaissance et l'intelligence, dit Darby). » (Proverbes 2: 6, Crampon) Dans le livre des Proverbes inspirés, le Créateur fait parler celui qui est le commencement de la création, sous le nom symbolique de la sagesse, et celle-ci dit: « Jéhovah m'a possédée (m'a formée, Segond) au commencement de sa voie, avant ses œuvres d'ancienneté. Dès l'éternité je fus établie, dès le commencement, dès avant les origines de la terre. Quand il n'y avait pas d'abîmes, j'ai été enfantée, quand il n'y avait pas de sources pleines d'eaux. Avant que les montagnes fussent établies sur leurs bases, avant les collines j'ai été enfantée, lorsqu'il n'avait pas encore fait la terre et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il disposait les cieux, j'étais là; quand il ordonnait le cercle qui circonscrit la face de l'abîme; quand il établissait les nuées en haut, quand il affermissait les sources des abîmes, quand il imposait son décret à la mer, afin que les eaux n'outrepassent point son commandement, quand il décrétait les fondements de la terre; j'étais alors à côté de lui son nourrisson (son ouvrière, Version Synodale; son maître ouvrier, trad. angl.), j'étais ses délices tous les jours, toujours en joie devant lui; me réjouissant en la partie habitable de sa terre, et mes délices étaient dans les fils des hommes. » —Proverbes 8: 22-31.

Jéhovah avait alors commencé son œuvre créatrice illimitée. Près de lui se trouvait l'exécuteur de ses desseins, un « maître ouvrier » plein de sagesse. Celui-ci ayant reçu la vie de Dieu, était nécessairement son Fils. Pour le créer le Tout-Puissant n'avait été aidé par personne. La première créature vivante était donc le t Fils unique [engendré] de Dieu. » Il était un esprit, comme son Père; il pouvait le voir et vivre en sa compagnie. A la fois esprit et image de Dieu, il était « en forme de Dieu », ce qui ne l'empêcha pas d'être parfaitement soumis à son Père et Créateur, que jamais il ne rêva d'égaler, car, grâce à sa sagesse, il savait qu'une telle égalité était impossible. Il reconnaissait Jéhovah comme le pouvoir suprême et comme son Chef, et toujours il observa cette règle. Aussi est-il écrit de lui, qu'a étant en forme de Dieu, il n'a pas regardé comme un objet à ravir, d'être égal à Dieu ». (Philip­piens 2: 6, Darby) Jéhovah aimait son Fils unique. Celui-ci aimait son Père et le prouva en obéissant à ses commandements avec un désintéressement absolu. Il craignait Jéhovah, mais non dans ce sens que le Très-Haut lui inspirait une grande frayeur; ce qu'il redoutait, c'était de lui déplaire en ne le glorifiant pas en toutes choses. Le Fils adorait Dieu, ce qui n'implique pas une adoration et une admiration stériles, mais un service actif qui honore et exalte le Tout-Puissant.

Ce Fils premier-né, possédait-il l'immortalité? Non! Il ne fut pas immortel à ce moment-là, ceci est prouvé par les faits subséquents relatés dans la Bible. La vie éternelle dépend d'une perpétuelle obéissance à Dieu.

C'est donc en prouvant sa soumission parfaite au Père, que le Fils pouvait obtenir son approbation et vivre toujours auprès de lui. Aussi, le temps vint-il où Jéhovah donna à son Fils l'opportunité d'acquérir l'immortalité; ce que les Ecritures disent en ces termes: « Car comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. » (Jean 5: 26) Ces paroles prouvent que Jéhovah donna la vie au Fils.

Le Père fit du Fils son interprète ou porte-parole. Cet arrangement divin annonçait implicitement l'apparition future d'autres créatures, à qui le Fils transmettrait la parole divine ; et de ce fait le Fils fut appelé « La Parole de Dieu ». La qualité d'exécuteur principal des ordres de Jéhovah, conféra à l'unique engendré une position supérieure à celle qu'occuperaient les autres créatures à venir. Le Père l'investit du pouvoir convenant à ses hautes fonctions de « maître ouvrier » avec Dieu. Il fut ainsi placé, après Jéhovah, au sommet de la hiérarchie des puissants. Au sujet de cet interprète de l'Eternel il est écrit: « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. » — Jean 1: 1-3.

Ceci signifie-t-il que Dieu (Elohim) et son Fils, l'unique engendré, sont un seul Dieu en deux personnes, appartenant à une trinité composée de trois personnes ne formant qu'un seul dieu ? En enseignant cela, la religion dénature la Parole divine, tourne les Ecritures pour la perdition de ceux qu'elle égare, et insulte la raison et le bon sens donnés par Dieu. Notez que le texte ci-dessus de Jean 1: 1 à 3 ne mentionne que deux personnes et non trois. Ce passage montre aussi que le Fils qui reçoit la vie ne pouvait être du même âge que le Père qui la donne, ni coexister depuis l'éternité avec ce dernier. Jéhovah (Elohim) n'eut pas de commencement, mais le Fils commença lorsque le Père lui donna la vie. Dieu créa donc le discours, c'est-à-dire celui qui est appelé « La Parole ». Et cette Parole, dit le psalmiste, « est vraie dès le commencement », ou, « le commencement de ta Parole est vrai ». (Psaume 119: 160, note marginale, Bible anglaise) Dieu est l'origine, le Créateur de la Parole. « Et Dieu [Elohim] dit. » — Voir Genèse 1: 3, 6, 9, 11, 14, 20, 24, 26.

C'est la traduction inexacte de Jean 1: 1 à 3, d'après le texte original grec, qui fit naître la confusion ; cette traduction est imputable à des religieux qui essayèrent de soutenir leur doctrine de la trinité. L'évidence de ce fait apparaît dans un livre intitulé « L'Emphatic Diaglott » qui donne le texte grec original des Ecritures. Sous chaque ligne de ce texte, dont un fragment est reproduit ci-dessous, se trouve la traduction mot à mot en anglais. Voici cette traduction en français: « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec le Dieu, et la Parole était un dieu. Elle était au commencement avec le Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n'a été fait sans elle. » Remarquez que le traducteur souligne la différence entre le Créateur qui est « le Dieu » et la Parole (le Logos) qui est « un dieu. »

En se rappelant que le mot dieu, selon l'hébreu, signifie un puissant, ou quelqu'un qui est supérieur à d'autres, et en se rappelant également le pouvoir et la position du Fils à l'égard de tout le reste de la création, on comprend aisément que ce Fils, appelé aussi « La Parole », était et est un « dieu » (El) ou « un puissant » dominant d'autres créatures, tandis que Jéhovah, l'Auteur de la Parole, est «le Dieu » (Elohim) sans commencement qui existe « d'éternité en éternité ».

En lisant Jean 10 : 34 à 36, vous remarquerez que Jésus cite un texte de la loi ainsi conçu: « J'ai dit : Vous êtes des dieux. [Psaume 82: 6] Si elle a appelé dieux, ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l'Ecriture ne peut être anéantie, celui pie le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites : Tu blasphèmes! Et cela parce que j'ai dit: Je suis le Fils de Dieu. » Si ces puissants hommes de la terre que l'Eternel condamna, pouvaient être appelés « dieux », à combien plus forte raison les Ecritures peuvent-elles parler du Fils de Dieu (la Parole) comme d'« un dieu ». Il est un « dieu puissant », mais non le Dieu tout-puissant qui est Jéhovah. (Esaïe 9: 5) Il est donc certain que d'après le texte original grec, et aussi d'après les dernières traductions françaises (Pernot, Bible du Centenaire), Jean 1: 1 à 3 ne constitue pas une preuve que Dieu et son Fils sont une même personne, égaux en puissance et en gloire, comme l'affirment, sans aucune preuve scripturale, les catéchismes religieux. C'est le contraire qui est vrai. Dieu, celui qui parle et créa la Parole, l'envoie porter le message divin et l'accomplir. En accord avec cela nous lisons: « Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître. » — Jean 1: 18.

La question des autres créatures formées après le Fils du Très-Haut se pose maintenant. Chacune de ces autres créatures fut-elle une création directe de Dieu ? Le fait que le Fils premier-né est appelé l'unique engendré, indique que les autres créatures ne furent pas formées par Dieu lui-même sans l'aide d'aucun agent intermédiaire. Après avoir créé de ses mains « La Parole », Jéhovah en fit l'artisan de toutes les autres créations. Ce que Jean, parlant de « La Parole », confirme en disant: « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n'a été fait sans elle. » (Jean 1: 3) Plus loin, le même apôtre déclare que l'unique engendré de Dieu devint, au temps convenable, l'homme Jésus-Christ. Voici ce qu'il dit: « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.» (Jean 1: 14) Ailleurs il ajoute, toujours à propos du Logos: « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché concernant la Parole de vie. » — I Jean 1: 1.

L'emploi par Dieu de son Fils, pour la création de tout ce qui existe, est encore affirmé dans l'épître aux Ephésiens, chapitre 3, verset 9, comme suit: «Dieu a créé toutes choses par Jésus-Christ.» (Ostervald) Et aux Colossiens 1: 15 à 17, il est encore dit de lui:

« Qu'il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. » La Parole de Dieu (Jésus-Christ) devait donc être le premier-né de la création, afin d'être le « maître ouvrier » de Dieu pour créer toutes les autres choses. Ce qui précède est confirmé par la déclaration suivante de Jésus lui-même: « Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu. » — Apocalypse 3: 14.

En qualité de Fils unique engendré de Dieu et de « premier-né de toute la création », « La Parole » était un prince très élevé au-dessus des autres créatures. A ce titre, il était appelé dans les cieux, Micaël. Ce nom prestigieux signifie: « Qui est comme Dieu? », et indique que celui qui le porte représente magnifiquement le Très-Haut, exalte sa majesté, proclame sa suprématie, et justifie son nom diffamé par ses contempteurs et les falsificateurs de sa parole. D'autres noms furent donnés au Fils à travers les âges. Dans toutes les principautés qui furent créées dans le royaume spirituel invisible, Micaël resta toujours « un des principaux chefs ». Au temps prévu il devint le prince invisible d'Israël, le peuple choisi par Dieu. (Daniel 10: 13, 21; 12: 1; Jude 9; Deutéronome 34: 5, 6) Comme puissant prince et messager de Jéhovah, Micaël a des anges à son service, il est donc un archange employé par l'Eternel, pour réprimer dans l'univers une rébellion qui se traduit, sur la terre, par un temps de trouble tel qu'on n'en vit jamais de semblable. — Voir Apoca­lypse 12: 7-9; Daniel 12: 1; Matthieu 24:3, 21, 22; I Thessaloniciens 4: 16.

La Parole de Dieu est muette sur la durée de l'époque pendant laquelle Jéhovah et son Fils vécurent seuls, goûtant la joie très pure provenant de leur affection mutuelle. Jéhovah prend plaisir à manifester sa bienveillance, c'est pourquoi le temps vint où il décida de susciter d'autres créatures. Pour cela il travailla conjointement avec son unique Fils engendré. Sur tous les projets ils réalisèrent un accord parfait, et c'est à cause de cette unité absolue que le Fils a pu dire avec assurance: « Moi et le Père nous sommes un. » (Jean 10: 30) Dirigé par son Père, il devint le plus habile de tous les artisans, et forma des chérubins, des séraphins et des anges, et selon leur rang, ces créatures spirituelles obtinrent un pouvoir et une autorité en rapport avec la charge qui leur fut dévolue.

Par chérubins, on entend ceux qui constituent l'escorte des porteurs du trône de Dieu, occupé par la Majesté Divine, qui est le Pouvoir suprême de l'univers. C'est de lui qu'il est écrit: « Parais dans ta splendeur, toi qui es assis sur les chérubins! » (Psaume 80: 2) « Il était monté sur un chérubin, et il volait, il planait sur les ailes du vent. » (Psaume 18: 11) Et enfin le Psaume 99, verset 1, nous dit: « Jéhovah est roi, les peuples tremblent; il est assis sur les chérubins, la terre chancelle. » 

A chaque extrémité du propitiatoire qui recouvrait l'arche de l'alliance que Jéhovah ordonna à Moise de construire, fut placé un chérubin en or battu. Mais le Souverain Sacrificateur et le peuple d'Israël n'étaient pas autorisés à adorer ces images chérubiques. Pour les en empêcher, Dieu ordonna que quand l'arche serait transportée d'un lieu à un autre, elle serait entièrement recouverte d'un voile, les chérubins compris, afin que ceux-ci fussent cachés au peuple. (Exode 25: 18-22; Nombres 4: 5) Dès l'origine de l'humanité des chérubins vivants jouèrent un rôle important dans son
histoire. — Voir Genèse 3: 24; Ezéchiel 28: 13, 14.

Le mot séraphin veut dire ardent ou brûlant. La révélation les montre servant auprès du trône de Dieu dans son temple du jugement, ils sont employés à purifier les souillures comme par le feu. Ils proclament la sainteté de Dieu, et ont été chargés de prédire que toute la terre serait remplie de sa gloire. — Esaïe 6: 1-7.

Ange signifie littéralement messager. Ce mot désigne non seulement les porteurs des messages de l'Eternel, mais aussi ses ambassadeurs célestes qu'il envoie transmettre des notes de service. Le chef d'une cohorte d'anges prend le nom d'archange. Tous sont des fils spirituels invisibles aux hommes, et supérieurs à eux quant à l'organisme et à la manière de vivre. Il est écrit que le Tout-Puissant « fait ses anges des esprits, et ses serviteurs des flammes de feu ». —Psaume 104: 4; Hébreux 1: 7.

Toutes ces créatures sont brillantes et glorieuses, aussi les Ecritures les comparent-elles aux étoiles que l'homme contemple dans les cieux. Elles sont toutes des fils de Dieu, parce qu'elles reçurent de lui la vie par son Fils, l'unique engendré. La Parole fut créée la première au matin de la création. Ensuite Jéhovah et « La Parole » formèrent ensemble un autre fils spirituel étincelant, appelé Heylel, ce qui veut dire: le brillant, l'étoile du jour ou Lucifer. Ce dernier étant un des premiers fils de Dieu est appelé « fils de l'aurore ». (Esaïe 14: 12) La Parole et Lucifer semblent être ceux que la Bible appelle « les étoiles du matin ».

Jusqu'à ce moment de l'histoire universelle, tout était paix et félicité. L'œuvre créatrice se poursuivait pour la plus grande joie des multitudes célestes. Les Ecritures nous apprennent, en effet, qu'à l'occasion d'un grand prodige accompli par l'Eternel, «les étoiles du matin éclataient en chants d'allégresse, et tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ». — Job 38: 7.

Chacun de ces resplendissants fils spirituels du Très-Haut se tenait à son poste et s'acquittait soigneusement de la charge qui lui avait été assignée, de sorte qu'ils travaillaient en harmonie, donc sans heurt, ni discorde, ni confusion possibles, exécutant ainsi ensemble le dessein juste et saint de leur Créateur. Placés et disposés sur des « trônes, ou dominations, ou principautés ou pouvoirs », ils constituaient la partie céleste de l'organisation du Dieu vivant, sur laquelle il règne en Roi Souverain et éternel. (Jérémie 10: 10) Tous lui étaient soumis comme au Chef Suprême. La Parole elle-même, qui devint Jésus, était soumise au Père, car « Dieu est le chef de Christ ». (I Corinthiens 11: 3; 15: 28) L'unique engendré et tous les autres fils spirituels de Dieu, l'adoraient comme le Très-Haut existant de toute éternité. Daniel qui eut de lui une vision dit: « Et l'ancien des jours s'assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure; son trône était comme des flammes de feu, et les roues comme un feu ardent. Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient en sa présence. » (Daniel 7: 9, 10) Combien est grande la bénédiction de ceux qui peuvent contempler la beauté majestueuse de Jéhovah, et être ses saints ministres.