Le Héraut Du Royaume De Jéhovah
Le Héraut Du Royaume De Jéhovah
Que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
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UTILISATION DES IMAGES POUR L'ADORATION
 
Dieu lui-même déclara avoir fait l'homme à  son image. Ces paroles divines ne signifient pas qu'Adam avait le même aspect que son Créateur, ni qu'il fut formé de la même substance que lui. Dieu exerçant sa domination sur toutes les oeuvres de ses mains, accorda à l'homme le privilège de dominer sur la terre et sur les animaux inférieurs tels que les oiseaux, les poissons, les reptiles et le bétail. Ayant reçu (à un degré beaucoup moindre) les mêmes attributs que Jéhovah, il devait comme lui exercer sa sagesse en dirigeant convenablement les affaires qui lui étaient confiées; pratiquer la justice envers les autres créatures de son Dieu; faire preuve d'amour et de désintéressement envers les habitants de la terre, et enfin user convenablement de sa puissance et de son autorité pour faire en sorte que les siens adorent véritablement, comme lui, le Souverain universel à l'image duquel il avait été créé. — Genèse 1: 26-28.

Mais l'homme n'exerça pas longtemps ce genre d'autorité. Il foula aux pieds l'autorité suprême et universelle du Très-Haut. Il se fabriqua des images qui étaient censées représenter son Créateur. Au lieu de dominer sur les créatures inférieures il les adora. Il se fit pour cela des images taillées et de fonte, des idoles en bois, en pierre et en métal, se prosterna devant elles et leur adressa des prières. (Romains 1: 23, 25) L'homme perdit ainsi son autorité.

Cependant, quelques membrés du genre humain résolurent de reconnaître comme Dieu, le Tout-Puissant. (Genèse 35: 2) Pour empêcher les Israélites de s'adonner à l'adoration religieuse des images, négation sacrilège de la suprématie du Très-Haut, celui-ci leur donna la loi suivante condamnant ces images et leur adoration : « Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d'image taillée ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point. » (Exode 20: 3-5) Cette loi fut donnée du sein d'une épaisse nuée, avec illumination d'éclairs, mais aucune forme quelconque n'apparut, cela dans le dessein exprès d'empêcher les hu-mains de se faire une image du Dieu tout-puissant. Une telle loi devint une barrière protectrice pour Israël constamment entouré de nations idolâtres. — Deutéronome 4: 15-23.

Les iconolâtres qui, en marge de cette loi, s'inclinent devant des idoles, prétendent ne pas adorer l'image elle-même, mais ce qu'elle représente. Qu'en est-il de cette prétention ou théorie d'une part, et de la pratique d'autre part? Si pour des personnes instruites, les images des dieux sont de simples représentations les aidant dans leur dévotion, elles sont un exemple détestable pour les gens non cultivés aux yeux de qui l'image est le dieu ou le génie lui-même. On lui offre de l'encens, la nourriture et la boisson, se prosterne devant elle, l'embrasse et l'adore. Telles sont la théorie et la pratique des nations qui déclarent ne pas être sujettes à la loi de Jéhovah Dieu. (II Rois 17: 35) Mais quelle fut l'attitude de la nation choisie par Jéhovah à qui cette loi fut donnée?

A Israël furent constamment rappelées les pa-roles suivantes: « L'Eternel [Jéhovah] est le vrai Dieu; il est le Dieu vivant, le Roi éternel. Devant sa colère la terre tremble, et les nations ne peuvent soutenir son courroux. » Devant eux fut démontrée cette vérité qu'« ils disparaîtront de dessus la terre et de dessous les cieux, ces dieux qui n'ont fait ni les cieux, ni la terre ... Alors tout ... humain est affolé, hors de sens; tout orfèvre a honte de son idole; car les statues de fonte ne sont que mensonge; il n'y a point de souffle en elles. Elles ne sont que vanité, oeuvres de néant; elles périront au jour du châtiment ». (Jérémie 10: 10-15, Version. synodale) Malgré ce clair exposé la nation israélite oscillait, comme un pendule géant, entre rejeter normalement toute forme d'idolâtrie, ou violer la loi divine en adorant ostensiblement, non seulement des images d'hommes et d'animaux, en pierre, mais encore les dieux des nations païennes qui les entouraient. (Ezéchiel 16: 17; II Rois 18: 4; Juges 2: 11-17; Actes 7: 43; Amos 5: 26) L'approbation ou le rejet par Jéhovah des souverains de la nation dépendait de leur attitude envers les idoles et leur adoration. Périodiquement, des chefs et des juges intègres tels que Gédéon, David, Ezéchias et Josias, purifiaient le pays des idoles qui étaient une insulte à Jéhovah, un rejet de sa suprématie, et ramenaient à la nation coupable la faveur divine. (Juges 6: 25-27; II Samuel 5: 20, 21; II Chroniques 34: 1-7, 33) Mais cette nation cessa si souvent d'adorer le Souverain universel qu'à la fin elle fut rejetée et détruite à cause même de cette idolâtrie par laquelle elle niait la suprématie de Jéhovah. — Jérémie 22: 8, 9; Deutéronome 4: 23-28.

Mais Dieu ne manquerait pas pour cela de témoins attestant sa suprématie. En même temps qu'il faisait annoncer le Royaume des cieux par Christ Jésus, il commençait à choisir un autre peuple pour proclamer son nom, celui des chrétiens. (Actes 15: 14) Les premiers disciples, qui étaient des Juifs, furent d'abord considérés comme une secte issue du judaïsme, parce qu'ils observaient rigoureusement la loi de Dieu condamnant l'adoration des images. Ce fut cette haine de l'idolâtrie qui caractérisa les chrétiens dans un siècle et un pays qui possédaient d'innombrables dieux et déesses représentés dans des images de pierre ou de bois. Leur position à cet égard s'accordait parfaitement avec le conseil impérieux de l'apôtre disant: « C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'adolâtrie. » (I Corinthiens 10: 14)

L'idolâtrie moderne

L'attitude des organisations religieuses actuelles à l'égard de l'iconolâtrie est loin de ressembler à celle des chrétiens primitifs. Voici ce que déclare officiellement le catholicisme pour justifier le culte des images: « La religion chrétienne a permis l'emploi de statues et de tableaux, pour représenter le Fils incarné de Dieu, les saints et les anges, et ces images sont une aide légitime à l'adoration, puisque l'honneur qui leur est rendu n'est que relatif, étant adressé par leur intermédiaire aux êtres qu'ils représentent. »

On ne peut prétendre qu'un tel honneur accordé aux images n'est que « relatif », car, dans la pratique, les catholiques qui n'ont reçu qu'une instruction bien élémentaire adorent réellement l'image.

Mais les prières adressées à Dieu par l'intermédiaire des images d'anges et de saints, objets d'une adoration «relative», sont-elles admissibles? Non! car la prière doit être adressée à Dieu qui dit: « Je suis l'Eternel [Jéhovah], c'est là mon nom; et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, ni ma louange à des images taillées. » (Esaïe 42: 8, Darby) C'est en vain que l'on implore des images représentant Jésus, des anges ou des saints, toute prière doit être adressée au « Père qui est aux cieux », par l'intermédiaire de Christ Jésus qui est vivant, et non par le truchement d'objets inanimés en bois ou en pierre. (Matthieu 6: 6-15; Jean 15: 16; 14: 13) L'honneur «relatif» accordé à Dieu en passant par un ange, fut interdit par un ange lui-même qui a dit à Jean: « Garde-toi de le faire! ... Adore Dieu. » (Apocalypse 19: 10; 22: 8, 9; Colossiens 2: 18) A Césarée et à Lystres, les apôtres Pierre et Paul censurèrent pareillement ceux qui s'agenouillèrent devant eux pour adorer Jéhovah indirectement. (Actes 10: 24-26; 14: 11-18) Toute adoration de ce genre adressée à Dieu en passant par des images destinées à aider l'imagination de l'adorateur va à l'encontre du principe chrétien suivant: « car nous marchons par la foi et non par la vue. » — II Corinthiens 5: 7.

Adoration des institutions

L'idolâtrie ou culte des images n'est autre que du démonisme, s'engager dans cette voie c'est être tombé dans un piège, ce que confirment les Ecritures: « Ils servirent leurs idoles et elles leur furent un piège; et ils sacrifièrent leurs fils et leurs filles aux démons. » (Psaume 106: 36, 37, Darby; Deutéronome 7: 16; 32: 17) Ces démons mettent aussi devant les hommes d'autres images que celles en pierre ou en bois, afin qu'ils les adorent. Il est des institutions politiques qui prétendent tenir leur autorité de Dieu, et on en vient à conclure qu'obéir aux mauvais chefs de ces organisations terrestres, c'est obéir à Dieu et l'adorer indirectement. Tous les systèmes religieux affirment que le Tout-Puissant doit être adoré par l'intermédiaire de l'une ou l'autre des multiples « dénominations » dqnt les clergés hiérarchisés représentent Dieu. Ces organisations sont aussi des images, des oeuvres de mains d'hommes, vouées à la destruction, ainsi que toutes les autres formes d'idolâtrie. — Michée 5: 13; Exode 22: 20; Sophonie 2: 11.

En tout temps, les hommes qui adorèrent le Dieu vivant et rejetèrent les images furent victimes de la méchanceté des démons et des hommes. Depuis les trois jeunes Hébreux qui malgré les menaces de mort refusèrent d'adorer l'image en or de l'Etat ou de se prosterner devant elle (Daniel 3), en passant par les premiers chrétiens qui préférèrent mourir sur le bûcher ou être déchirés par les bêtes sauvages dans l'arène du cirque romain, plutôt que de reconnaître comme dieu une image morte, le drame s'est continué jusqu'à nos jours. De même, les Témoins de Jéhovah refusent d'honorer les gens, de saluer les drapeaux et de s'incliner devant l'État totalitaire. C’est pour cette raison qu’au XXe siècle, ils ont été emprisonnés pendant des années dans des prisons et des camps de concentration, où ils ont enduré les mêmes souffrances que les anciens adorateurs de Jéhovah. Comme ceux-ci, ils affirmèrent la suprématie du Tout-Puissant et sont assurés d'être délivrés par lui.

Les hommes qui ne discernent pas le litige créé par l'idolâtrie, n'éprouveront aucune difficulté à adorer la plus grande image ou idole de tous les temps. Christ nous avertit que parallèlement à la proclamation de l'établissement de son Royaume, paraîtrait l'« abomination de la désolation », laquelle prétendrait avoir le droit de gouverner la terre. (Matthieu 24: 14, 15; Apocalypse 17: 11) Il s'agit de la Société des Nations qui parut en 1919; elle s'élève maintenant dans sa forme définitive en se donnant comme une institution internationale qui procurera définitivement la paix et la sécurité. N'est-elle pas, de ce fait, comme une grande image que l'on essaye de substituer au Royaume établi par Dieu? S'opposant violemment à la proclamation du Royaume, la religion rebelle rejette ce règne, célébrant au contraire les faibles efforts humains pour gouverner la terre. C'est une rébellion ouverte contre le Tout-Puissant, et parce que les hommes ne laissent pas d'être éclairés, elle devient de l'obstination et de l'idolâtrie conduisant à la mort. (I Samuel 15: 23; Exode 22: 18) Lorsque cette abominable image aura été détruite, ses adorateurs seront confondus par les paroles suivantes: « Où sont leurs dieux, le rocher qui leur servait de refuge, ... Qu'ils se lèvent et qu'ils vous secourent, qu'ils vous servent de protection! » (Deutéronome 32: 37, 38) Tous ceux qui soutiennent et adorent des images éprouveront d'amères désillusions et mourront.

C'est la souveraineté universelle de Jéhovah qui est en cause. II a déclaré que les hommes sauraient qu'il est le Dieu tout-paissant, même si cette connaissance doit être administrée par la destruction de tous ceux qui refusent de le reconnaître comme tel. (Psaume 83) Qu'une image soit de bois ou de pierre, qu'elle soit une organisation humaine ou ait quelqu'autre forme, son adoration — directe ou « relative » — est contraire à la loi divine et les coupables seront anéantis par le Tout-Puissant à Armaguédon. Lorsque ceux qui nient la suprématie du Dieu vivant, et les contrefaçons qu'on prétend railleusement substituer au Royaume de Dieu, auront été balayés, et qu'enfin la domination universelle de Jéhovah sera assurée pour toujours par son Roi et son Royaume, personne ne fabriquera plus et n'adorera plus des images d'hommes ou d'animaux, ni aucune institution humaine. Ce sera un temps où l'homme créé à l'image de Dieu obéissant de nouveau à son Créateur, exercera une domination convenable sur la terre, d'où les louanges de toutes les créatures monteront vers l'Eternel. — Psaume 150: 6.